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Editeur : Editions Yves Michel
Collection : Economie
ISBN : 2 913492 37 1
Format : 14 x 22 cm
Nb de pages : 568
David C. Korten décortique les mécanismes qui ont conduit à la mondialisation et qui inexorablement grignotent la démocratie, la reconnaissance des droits de l’homme, l’environnement, et limitent la concurrence en favorisant les monopoles.
L’évolution de notre système économique a des répercussions de plus en plus visibles et dures sur notre vie quotidienne et le tissu social. Pendant des décennies, les élites et les médias nous ont répété que « c’était inéluctable ». Mais à l’avantage de qui ? Aujourd’hui les citoyens prennent conscience de l’envers de ce discours : tout cela est minutieusement organisé !
« Si nous voulons des sociétés qui accordent plus de valeur à la vie qu’à l’argent, nous devons recréer nos institutions dans ce sens ». David C. Korten nous propose des moyens très accessibles pour développer une société plus saine, basée sur le local, la durabilité, la biodiversité, la justice économique, le respect de l’être humain. Il propose beaucoup de solutions pour agir à plusieurs niveaux : personnel, local, éducatif, financier, agricole, politique.
Pour reprendre sa place, la société civile a besoin d’étayer sa démarche, de démasquer les agissements des multinationales : David C. Korten lui fournit par ce livre des arguments lumineux et des pistes d’action pour faire contrepoids !
Article dans Politis : Pionnier - mercredi 24 janvier 2007
"La seconde édition de Quand les multinationales gouvernent le monde, revue et augmentée, est un livre essentiel, écrit par l’un des pionniers du mouvement altermondialiste au tournant des années 1980 et 1990 : David C. Korten. Pour mener son enquête, il part d’un postulat tiré de ce qu’il a vu sur les cinq continents : « Dans presque tous les pays du monde, nous sommes confrontés à une accélération de la désintégration sociale et environnementale [...]. Les gouvernements semblent incapables de faire face, et la frustration publique est en train de devenir de la fureur. » En cause : « un transfert du pouvoir des gouvernements responsables du bien public vers une poignée de grandes entreprises et d’institutions financières motivées par un unique impératif : la recherche des bénéfices à court terme ».
Trois nouveaux chapitres méritent l’attention, en particulier celui intitulé « Vers une société civile ». Korten y explique le rôle essentiel que devront jouer l’esprit et la culture pour aborder les transformations politiques et institutionnelles à venir, et construire une société civile à même de dépasser la société capitaliste."